Chaque année, le premier dimanche du mois d’avril se transforme en ‘grande messe’ flamande. Le Tour des Flandres serpente à travers le paysage. Nous encourageons les cyclistes. D’abord au bord de la route, puis couché devant la télé, une bière à portée de la main.
Le nombre de célébrations de l’Eucharistie diminue. Les concours de colombophilie et de pinsons chanteurs font partie du patrimoine menacé. La voiture reste au garage, le costume du dimanche avec chapeau et cravate dans la penderie.
Néanmoins, le dimanche est toujours le jour fixe pour prendre du repos. Nous faisons de la bicyclette, des promenades, nous visitons la famille et le diner est plus copieux qu’en semaine, que ce soit le menu du dimanche fait à la maison – rosbif aux croquettes, tarte aux pommes ou baklava – ou un repas à emporter. Aujourd’hui, nous avons le temps. Nous faisons un petit extra.
La signification spéciale du dimanche découle de la tradition chrétienne, mais n’a plus ce contenu. Par contre, d’autres religions ont encore un jour spécifique pour la prière commune. Le samedi, le sabbat, est le jour de repos officiel des juifs. Et le vendredi, les musulmans vont prier à la mosquée.
Depuis 1905, la loi prescrit qu’il faut respecter le repos dominical. Dans beaucoup de communes, il est défendu de tondre le gazon le dimanche. Les écoles sont fermées, les magasins ont des heures d’ouvertures limitées. Même si les ouvertures dominicales connaissent un succès grandissant.
Le dimanche est le jour pour les mouvements de jeunesse, les clubs de football, les cafés du coin et les chaînes de télévision. Grâce aux séries populaires, les quiz et les programmes de jeu, les émissions du dimanche soir ont traditionnellement un très fort audimat.
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